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Y. GYASI
Yaa Gyasi – Calmann-Lévy
Yaa Gyasi nous propose une fresque familiale et historique sur trois siècles : deux demi-sœurs qui s’ignorent vont fonder chacune une lignée ; l’une restera au Ghana, l’autre sera emmenée en esclavage aux Etats-Unis. Et les chapitres d’alterner d’un continent à l’autre, d’une génération à l’autre. Un premier roman qu’on ne lâche pas, et qui nous offre une relecture de l’histoire de l’esclavage.
14 “romans miniatures” racontant 3 siècles d’histoire se déroulant sur 2 continents.
On aimerait un rappel historique précis accompagnant cette fresque assez dure mais aux accents charmants.
Une bonne moyenne pour ce gros livre qui ne passe pas dans les boîtes aux lettres….
Beaucoup de “déjà lu” dans d’autres livres, mais l’astuce de l’auteur est d’avoir imaginé une généalogie croisée. 3
Fresque très intéressante et qui, effectivement ne se glisse pas dans la boite aux lettres!
C’est bien long cette pseudo saga familiale qui a la prétention de montrer sur plusieurs siècles le destin du peuple ghanéen. La construction autour d’un arbre généalogique est artificielle et permet surtout de sauter d’une époque à l’autre pour évoquer des flashs qui finissent par être bien clichés. Chaque séquence est une sorte de résumé hâtif de vies centré sur le pathos et la vie affective des protagonistes. Je ne dis pas que ces destins tragiques ne méritent pas de l’émotion, tant de souffrance reste inimaginable, mais pas sous forme de pseudo-roman historique. Ce n’est ni une chronique historique, ni un roman, …
Le postulat de départ était intéressant et l’idee de comparer le devenir des familles de deux sÅ“urs l’une restée en Afrique, et l’autre emmenée en esclavage en Afrique prometteuse…
Mais ce livre est une succession de saynètes sans grand intérêt
Très déçue par ce livre prometteur j’ai jeté l’eponge à la page 250.
Difficile de rester attentive à l’évolution de cette h,istoire superbe de ces deux sÅ“urs.
L’envie de poser est toujours compensée par le désir de découvrir+
J’ai beaucoup appris,effarée par l’horreur des scènes décrites.
Chaque chapitre de ce roman raconte l’aventure d’un des descendants de l’une ou l’autre des deux demi-sœurs, ce qui permet de montrer à chaque fois la souffrance des Noirs soit en Amérique, soit en Afrique. Cela m’a paru un peu lourd sans rien m’apprendre de nouveau sur le commerce des esclaves, sur l’esclavage ou la ségrégation. De plus, il m’a toujours fallu me référer à l’arbre généalogique pour situer chacun des personnages et me perdre un peu dans les noms de tous les autres intervenants. Une lecture peu passionnante et un peu fastidieuse. Note : 2
je me perds dans ce livre trop long et trop compliqué.
Très beau roman. L’auteure nous décrit l’existence des africains et afro-américains (les mêmes !) du XIXème siècle à nos jours des 2 côtés de l’Atlantique : la vie traditionnelle des villageois Ashantis au Ghana perturbée par la traite des esclaves et la détresse de l’esclavage que perpétue la ségrégation omniprésente en Amérique. C’est un peu confus au début et l’on est un peu frustré par le manque de continuité du récit, mais finalement cela se lit plus comme une suite de nouvelles de personnages reliés par une même généalogie.
très beau roman, bien construit, nous faisant entrer dans un monde lointain et inconnu
J’ai bien aimé ce roman malgré sa longueur surtout ce qui concerne la vie des africains non partis en esclavage.
Je n’avais pas réalisé à ce point l’absence de connaissance sur leurs ancêtres des esclaves et donc des descendants actuels des noirs américains.
Note 4
Format original pour cette saga qui se lit comme un recueil de nouvelles. Etonnament, on se laisse captiver par l’histoire de ces deux lignées. Par contre, je me demande pour quelle raison le titre du livre a été changé par l’éditeur, quitte à conserver un titre anglais, “homecoming” me semblait bien plus pertinent.
Le style de ce livre n’ est pas vraiment littéraire et toute cette histoire est parfois bien sentimentale ( ou même invraisemblable ) ….. Mais l’ idée de suivre la descendance d’ une famille Ghanéenne sur deux continents et plusieurs siècles m’ a parue originale .Et quelle histoire ! Que de souffrances ! J’ ai vraiment pris conscience du déracinement irréversible des africains d’ Amérique.