19 ⸱ Nickel Boys
C. WHITEHEAD
WHITEHEAD Colson – Albin Michel
Floride, années 60. Elwood Curtis, un jeune noir issu d’un milieu très pauvre, obtient une bourse pour partir à l’université. Mais victime d’une erreur judiciaire, il est enfermé à la Nickel Boys Academy, un centre de redressement pour mineurs. Et il plonge en enfer. Dans ce roman inspiré de faits réels, l’auteur nous raconte avec sobriété la cruauté et la perversité du système, mais heureusement, il y a Turner…
Un sujet lourd et pesant qui révèle une fois de plus l’Amérique des années 60 et les dérives de la ségrégation.
Cependant beaucoup d’empathie et une très belle amitié vont nous emporter dans ce monde intolérable.
Je comprends le choix pour le “Prix Pulitzer”pour le sujet, un peu moins pour le style de l’écriture.
Récit sans pathos de trajectoires inimaginables, en tout cas vues de ce côté de l’Atlantique, de gamins afro-américains au sud des Etats-Unis dans les années 60. Des existences brisées dans l’indifférence générale, le racisme au paroxysme, faisant écho aux crimes aujourd’hui en jugement dans ce grand pays, qui n’est pas qu’un pays de liberté. Un récit documenté et écrit dans un style vigoureux qui montre que les ardoises ne s’effaceront pas facilement. 4.
Un récit terrible, à la fois poignant et cruel, qui raconte littéralement dans la chair des personnages ce que cela veut dire d’être noir aux Etats Unis dans les années soixante et avant. Utile pour essayer de mieux saisir l’ampleur de la question du racisme aux Etats Unis. Mais aussi un beau récit d’amitié et une réflexion sur les voies pour combattre l’injustice. Faut-il choisir la non violence ? La vengeance ? Comment réagir à la cruauté ? A lire !
Sujet lourd et poignant d’accord. Mais écrit de façon brouillonne. Dommage. Note 2
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Les situations décrites dans ce livre sont tout à fait insupportables, comme dans La Case de l’oncle Tom avec ceci de particulièrement gênant qu’il s’agit d’une époque qui nous est bien plus proche.
Le roman en lui-même est parfois peu clair, cela est sans doute dû à la traduction. Le récit est plat et avec des longueurs et des redondances. Quant à la découverte que l’on fait à la fin au sujet du héros … c’est peu crédible.
Seul l’hommage aux victimes qu’ils constitue empêche de qualifier ce livre de mauvais.
Là, en ce lieu, l’humanisme n’existe pas. Résiste pour en ressortir vivant mais pour quel avenir, tu es noir ?
Le fond de ce recit est terrible et ouvre- encore- nos yeux sur un monde bien injuste et cruel
mais la forme de l’ecriture ne m’a pas emballee du tout
Un jeune noir plein d’espoir va se retrouver dans une maison de correction. Un roman bien écrit avec intrigue solide et personnages attachants. Note 4
la traduction n’est pas à la hauteur, trop littérale à mon avis!
et d’accord pour les précédents avis…
Une suite de descriptions des sévices endurés par des enfants noirs au temps de la ségrégation dans une « école de redressement » en Floride. Comme je ne trouve pas cela bien écrit (ou traduit puisque ce roman a eu en 2020 le Prix Pulitzer, on peut supposer que l’original était meilleur !) et très décousu, il est difficile de s’intéresser à l’histoire car il y a de grands blancs tant dans la destinée du héros que dans la construction de son amitié avec son compagnon d’infortune.
Note 3