La rose de Saragosse
R. JERUSALMY
Raphaël Jerusalmy – Actes Sud
Saragosse, 1485. L’inquisiteur Torquemada fait régner la terreur, mais il est nargué par des caricatures apposées sur les murs de la ville et signées d’une rose. Un indic passionné de dessin mène l’enquête et tombe sous le charme de deux familles de notables juifs qui se demandent s’il n’est pas temps de partir.
L’art de la caricature pendant l’inquisition (1485) mais pas que .Lu avec plaisir . Note : 3
Pendora
Un livre plein de promesse, mais qui s’avère sans réel intérêt. Dommage car le sujet aurait pu être très intéressant s’il avait été mieux construit.
Note 2
Le sujet semblait intéressant puisqu’il évoque Saragosse ville multiculturelle et une période déterminante de l’Espagne qui a vu renaître les persécussions et a permis à Torquemada de renforcer son pouvoir. Finalement j’ai été un peu déçue.
Un petit livre bien écrit et pour moi également, lu avec plaisir. Il nous donne envie d’aller plus loin sur l’histoire des juifs d’Espagne sous l’inquisition, sur l’art de la gravure. Note : 3
Un petit bonheur de livre, Jerusalmy toujours aussi délectable. 5
Le début est lent et confus à la fois parce que le récit semble louvoyer et parce que la langue française est employée de façon bien approximative. Il faut faire effort pour comprendre. Quand je lis page 55 : « Une voile cahote sur le fleuve » Le mot s’applique sur terre ou avec un sens abstrait mais sûrement pas pour une voile dont la progression glissante et filante aurait du mal à se comparer à celle, saccadée, d’une voiture à cheval sur les cahots de la route.
Bref, passé ces divers énervements, je me suis laissée prendre par le roman dont la fin est très belle car l’intrigue laisse une large place à l’art ce qui permet d’ailleurs de « supporter » les horreurs de l’Inquisition évoquées. Finalement c’est un beau roman sur une période aussi troublée que troublante.
Un roman un peu « brouillon ». Il est difficile tout au long des pages de comprendre où l’auteur veut nous emmener. De personnage en personnage, l’action ne semble jamais se nouer et il ne reste après lecture que quelques images un peu fortes. Note :3
On reproche souvent aux auteurs des longueurs. Dans ce roman c’est plutôt un peu écliptique, mais l’écriture est légère, poétique par moment. Très bonne description des gravures et dessins mais le personnage central, brute mais au goût très sûr est intéressant et contraste avec le raffinement de l’héroïne.
Note : 3
un bijou d’ecriture