24 ⸱ Celle qui pleurait sous l’eau
N. TACKIAN
TACKIAN Niko – Calmann-Levy
Un corps est retrouvé dans une piscine parisienne. L’équipe de policiers chargés de l’enquête doit déterminer s’il s’agit d’un suicide ou d’un meurtre, mais Tomas, l’un des flics, semble s’être mis dans un vilain pétrin : il n’est pas certain d’être innocent du meurtre d’un collègue. Un polar rondement mené où l’on découvre la toxicité des pervers narcissiques et le bon usage des indics.
Un excellent polar, avec des personnages qui ont tous beaucoup de profondeur, déchirés par leurs troubles ou leur passion et prenant une vie certaine au fil des pages. L’enquête, et même les deux enquêtes simultanées, sont bien menées avec des moments forts qui nous font vibrer. Le tout est appuyé sur une bonne documentation, ce qui est encore un plus pour cet ouvrage que l’on dévore facilement. Note : 5
Un polar passionnant.
Bien sûr, le flic a des problèmes…c’est à la mode et cela est censé le “rendre humain” et bien sûr, il y a les inévitables “jeunes femmes flamboyantes” …et les quartiers glauques des banlieues …où à part dealer,il ne se passe jamais grand chose…
Décidément, les violences faites aux femmes dont “le meurtre psychique” sont au sommet de l’actualité et tant mieux…
Mais bon, un moment de lecture agréable et efficace.
–
Chère BO: Plus de bons polars comme celui-ci, s’il vous plait!! Merci pour cette sélection.
Beaucoup de plaisir à lire ce livre : au delà du polar bien troussé, c’est le sujet des violences psychologiques faites aux femmes (et la difficulté de punir les fautifs) qui est en toile de fond. J’ai bien aimé la visite guidée dans le nouveau palais de justice de Paris dans le 17ème, et dans les bâtiments adjacents de la police. Comme chez Vargas, nous avons un beau commissaire (pardon commandant) ténébreux, torturé, anticonformiste, une équipe de policiers qui ont prêté allégeance et une figure féminine qui égaie un peu l’ensemble. Mais c’est réussi.
Tomar, le commissaire parisien, est confronté au suicide d’une jeune femme. Aidé par sa collaboratrice Rhonda, ils vont montrer que celui-ci a été provoqué et démasquer le coupable après avoir suivi une fausse piste.
C’est le niveau basique du polard parisien. L’auteur s’applique à évoquer les nouveaux lieux de la justice parisienne : le palais de justice qui a remplacé celui de de la conciergerie et le commissariat de police adjacent, le bastion. Bon.
Ce roman n’est pas un simple roman policier. C’est aussi un réquisitoire pour rendre obligatoire l’autopsie psychologique suite à un suicide et s’il y a lieu faire reconnaitre le crime masqué sous l’apparence de ce suicide. Deux enquêtes menées parallèlement où la violence faite aux femmes et/ou les conséquences familiales – enfants – constituent une des trames conductrices de ce livre.
Dommage qu’un polar qui se veut féministe ou en tout cas dénonce les violences envers les femmes en reste aux clichés les plus rebattus pour ses personnages féminins : les principaux personnages féminins de l’histoire sont bien entendu belles, intelligentes, minces et ont de magnifiques yeux verts. Ah il y a tout de même la maman du héros qui a 80 ans mais bon c’est LA Maman. Une intrigue bien mince, où le propos va des pauvres policiers mal aimés à des scènes de torture assumées et à peine dénoncées pour faire avouer le méchant. mais bon c’est un tchétchène costaud qui a fait pire avant, apparemment c’est pas grave… Pas beaucoup d’intérêt
Très bon polar. Envie de lire d’autres Niko Tackian