24bis ⸱ Ce qu’il faut de nuit
L. PETITMANGIN
PETITMANGIN Laurent – La Manufacture de Livres
En Moselle, un père veuf prend la plume pour raconter ses fils, sa bataille. Et tandis que le second Gus, tout en rondeurs et souriant n’est que tendresse et avance brillamment dans sa scolarité, l’aîné, Fus, se détache chaque jour un peu plus du foyer familial, et commence à avoir des fréquentations qui déplaisent à son père jusqu’au jour où… Un livre sur la tendresse des hommes muselés dans leur chagrin.
Un roman qui se lit de bout en bout avec un intérêt sans cesse renouvelé. Nous comprenons très vite ce père et ses angoisses face à ces enfants qui, tout à la fois, lui échappent, mais dont il veut rester proche même s’il a parfois des difficultés à les comprendre. Celui qui tourne bien et celui qui tourne mal sont aussi attachants l’un que l’autre et l’on ne peut s’empêcher de penser à ce qu’aurait été notre propre réaction dans la situation où il se trouve. Un livre finalement plein d’amour. Note : 5
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En évoquant sûrement des souvenirs personnels, l’auteur décrit avec beaucoup de précision l’atmosphère « prolétaire » de cheminots SNCF dans cette région où le chômage est une menace permanente. Et pourtant la Lorraine est une belle région décrite avec justesse ! Les combats syndicaux et politiques sont discrets face au quand-dira-t-on du village. Pour un premier roman, c’est un bon scénario de film « social » même si cela tombe un peu trop dans les bons sentiments
Note 3
Un père élève tant bien que mal ses deux fils. Un beau premier roman, bien écrit. L’intrigue est solide et les personnages sont attachants. 4.