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24 Justice indienne

24 ⸱ Justice indienne
D. HESKA WANBLI WEIDEN

David Heska Wanbli Weiden – GALLMEISTER
La « cuisine » des Lakotas

Sur la réserve indienne de Rosebud, dans le Dakota, un justicier autoproclamé se substitue à des autorités judiciaires défaillantes. Lorsque son neveu est impliqué dans un trafic, il intervient à sa manière… musclée. Un roman policier qui nous plonge dans la réalité amérindienne contemporaine, entre adhésion à la modernité et persistance des traditions.

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3.4 basé sur 9 avis

VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

9 thoughts on “24 ⸱ Justice indienne”

  1. Sandrine

    Un premier roman très réussi. Une virée dans une réserve Amérindienne où l’extrême violence côtoie les traditions ancestrales. Le mépris du gouvernement américain pour ces peuples premiers est décrit sans concession. Malgré leurs gros muscles et leur force de conviction, on sent bien la fragilité des personnages confrontés à la pauvreté et à l’exclusion.

  2. Laetitia

    Je termine ce beau roman à l’instant. Polar sur fond de trame amérindienne. On découvre avec plaisir le mode de fonctionnement et les coutumes ancestrales au sein de cette réserve.
    Jusqu’au bout la question se pose: peut-on se faire justice soi-même?
    Je recommande chaudement .

  3. Michel78

    Cela sent un peu trop « l’atelier d’écriture ». L’idée d’un polar amérindien était intéressante mais c’est plutôt mal écrit avec beaucoup trop de références à la culture amérindienne qui viennent se bousculer avec une intrigue qui n’est déjà pas très structurée et manque un peu d’originalité. Le récit balance en permanence entre défense de la culture et des traditions indienne et rappel du mépris des blancs vis-à-vis de ce peuple qu’ils ont spolié au cours des siècles récents.
    Note 3

  4. Giliane

    Le roman est agréable à lire, notamment pour les références au quotidien des Indiens Lakotas (sioux) vivant dans une réserve. Le héros est un homme que l’on paye pour rendre la justice qui n’est pas de mise pour les Amérindiens puisque les peines sont rares pour les crimes commis à l’encontre des membres de la communauté. Cependant, l’intrigue concernant le trafic de drogue est étirée jusqu’à la rendre ennuyeuse ; le récit n’est pratiquement constitué que de dialogues, ce qui l’appauvrit, il est certain que le lecteur qui craint les descriptions sera ravi !

  5. Marie

    Une plongée dans la violence. Le récit dénonce la condition des indiens dans les réserves, la brutalité aveugle et anonyme du système judiciaire américain, explore les ravages de la drogue et la misère humaine. Il faut s’accrocher pour apprécier …

  6. NathD

    Selon l’auteur, “crime fiction is the new social novel”. J’ai beaucoup aimé ce livre pour l’arrière plan politique et social, l’intrigue n’en étant qu’un prétexte.

  7. Conseil

    Pour une poignée de dollars, sa « seule compétence, c’était tabasser les salauds » (page 74), là où les justices tribales et fédérales n’interviennent pas dans la réserve indienne. Voilà, l’activité de Virgil – appliquer la justice indienne – recruté pour démanteler un trafic de drogues dont le neveu est accusé de trafic de drogues. Mais cette intrigue n’est qu’un simple fil conducteur pour l’auteur, il délivre un message pour sauver la culture de son peuple d’origine, les indiens Lakotas (sioux déplacés du Minnesota-Wisconsin vers le Dakota)) : rites, respect des valeurs traditionnels et racines amérindiennes. Il dénonce aussi les détournements de fonds, le harcèlement (omniprésent dans le récit), le scandale des opiacés antidouleurs, la mal bouffe (Virgil a renoncé à l’alcool mais boit du coca !)… En bref, la réalité des vies confinées dans une réserve et peut-être la renonciation à en sortir pour un autre futur sans jamais oublier ses origines (Personnage de son amie, Marie).

  8. Dominique

    Ce roman m’a attiré car j’ai lu il y a quelques mois “L’esprit des collines” de Dan O’Brien, qui se passe aussi dans le Dakota du Sud avec une quête liée au trafic de drogue. Loin de moi l’idée de comparer ces deux romans, car la trame est très différente. Dans Justice indienne, l’auteur fait parler son héros à la première personne tout au long du récit. C’est une sorte de compte-rendu journalistique chronologique qui décrit l’enquête du point de vue du justicier costaud amérindien. On avance dans l’histoire en suivant les pensées et les actes du héros. Pas le temps de faire une pause en changeant de lieu, d’époque ou de l’avis des autres personnages. le “je” est omniprésent, il y a un côté addictif qui entraîne le lecteur à tourner les pages pour connaître la suite des aventures, mais cette monotonie dans la manière de raconter l’histoire m’a tout de même gêné. D’autant plus que les dialogues et le récit prennent le pas sur les descriptions, on ne peut plus sommaires, voire anecdotiques.
    Le thème de l’auto-défense et de la vengeance vis à vis de la police américaine expose la rivalité entre les deux types de société, celle des Indiens proches de la nature et des traditions séculaires et celle des colons dominateurs et exterminateurs. le chacun pour soi individualiste face aux décisions collectives à prendre en commun pour vivre en harmonie. Avec son lot de violence, nécessaire ou gratuite, à chacun de juger la façon de rendre l’âpreté de la situation.
    “Gang and gun”, comme gangrène et gunite, du mortier explosif et contaminant, à l’image du monde actuel, refoulant les minorités dans une survivance bien loin de la bienveillance et de l’empathie. Les tribus anciennes perdent un lourd tribut à vouloir perdurer sur cette planète “pas nette”, hostile et barbare.
    Les noms lakotas sont expliqués en bas de page, ce qui permet de rester dans l’intrigue sans avoir recours à un lexique en fin de livre. Personnellement, j’aurais aimé un peu plus d’explications sur les rites et coutumes des lakotas, en dehors d’une séance finale d’hallucination.
    Je ressors de cette lecture à la fois scotché et perplexe, je reste sur la “réserve”, incapable de dire si j’ai vraiment apprécié ce premier roman. “L’esprit des collines” était aussi le premier roman de Dan O’Brien, il a pour ma part ma préférence. Question de goût plus que de jugement, de style plus que de contenu. Peut-être pas assez littéraire pour moi, mais ça n’engage que moi.

  9. ELISABETH

    Sous couvert d’une enquête dans le cadre d’un trafic de drogue, ce livre est l’occasion d’aborder la question de l’exercice de la justice dans les réserves indiennes. La situation est bien expliquée dès le début : l’état n’intervient que pour les meurtres et la justice tribale n’a pas de pouvoir ce qui revient à faire des réserves des zones de non droit, en plus d’être des îlots de grande pauvreté et de misère humaine.
    Dommage que l’intrigue soit si mince et qu’on voit tellement venir son principal ressort (la participation du neveu).

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