Les passeurs de livres de Daraya
D. MINOUI
Delphine Minoui – Seuil
Ils sont quatre. Quatre jeunes gens traqués par les bombes de Bachar el Assad dans l’enfer de Daraya. Et pour résister, pour ne pas être réduits à l’état de bêtes traquées, ils vont organiser une bibliothèque de prêt. Une incroyable aventure vécue en direct par Delphine Minoui via Skype.
La presse en a parlé. Je suis ravie d’avoir pu, grâce à ce livre, entrer dans l’histoire de ces jeunes “fous” de survivre et refuser l’abandon de l’espoir d’une vie plus humaine. J’adore les livres et ce qu’ils nous apportent, mais aurais-je. Eu l’idée puis le courage de faire ce au.ils ont fait. Merci à “Delphine Minoui d’avoir raconté cela avec tant de sincérité et aux jeunes d’avoir su ouvrir leur cÅ“ur malgré tout.
Leur courage me rappelle “Les manuscrits de Tombouctou” lu l’an passé.
Note 5. L’année de lecture 2018 commence bien
Un message de paix et d’espoir. Une bibliothèque en pleine guerre. Mais je n’ai pas réussi à apprécier l’écriture de ce livre.
Note:2
Trop journalistique.
Très touchée par ce récit de Delphine Minoui que j’avais entendue lors de l’emission de la Grande Librairie du 21/09/2017.
Admiration pour ces jeunes syriens qui sont restés debout et libres, dans l’enfer de leur ville de Daraya assiégée pendant plus de quatre ans, grâce à la lecture !
Récit riche qui invite à réfléchir encore et encore au pouvoir des mots.
Note 5
Une conséquence inattendue et peu montrée de la guerre, ce monde souterrain au milieu des livres , ces lecteurs qui bravent le danger, forme de résistance à la violence et l’obscurantisme, pouvoir des livres , évasion du quotidien des bombes et de la violence , lien avec le monde.. . Très bon complément au livre lu l’année dernière ” Les résistants de Tombouctou “. Quel courage .
Finalement la bibliothèque clandestine n’est que le prélude et le prétexte au développement d’une idée de liberté défendue par ses créateurs. Cet ouvrage qui suit, presque jour par jour, leur combat pour survivre dans une ville assiégée, bombardée, affamée, sans pour autant renoncer à leur idéal, est en même temps un message d’espoir. De plus, découvrir ce livre pendant les jours où les informations nous parlent constamment de l’attaque chimique sur Douma, lui donne une actualité brûlante et en renforce le message.
Note : 5
Très bon choix pour une bibliothèque qu’un livre sur l’importance des mots! ce livre rappelle les résistants de Tombouctou mais aussi un livre plus ancien: Farenheit 451
note 4
Histoire et récit très touchants. A lire absolument
Formidable reportage virtuel ! Comme quoi, quand on est une très bonne journaliste-reporter (Prix Albert Londres 2006), on peut rendre, grâce à une belle écriture…et aux réseaux sociaux, entrainer ses lecteurs au cœur d’une action située à des centaines de kilomètres de son bureau. Le choix des acteurs, la véracité de leur situation tragique et leur formidable tolérance face à un régime que l’on ne peut qu’espérer voir disparaître nous met vraiment au cœur de cette ville martyre.
J’ai beaucoup aimé , même si cela rappelait un peu les manuscrit de l’an passé.
Merci,
permet de comprendre, de l’intérieur, la situation, pas facile de trouver une forme d’écriture pour ce récit, celle choisie est un bon rendu
quel courage chez ces jeunes ; Une leçon de résistance et de préservation du patrimoine intellectuel. j’ai été très touchée par ce récit dont je m’avais aucune conscience
L’auteur a décidé d’écrire un livre sur le siège de Daraya en se centrant sur la bibliothèque clandestine qui s’y est alors créée. Pour cela elle a enquêté à distance, ne pouvant se rendre sur place. Pour cette raison, la base de faits est mince, très mince et il y a donc beaucoup de remplissage, par exemple des passages qui relatent les mails ou les skypes échangés de façon très inintéressante. Le livre a visiblement été écrit à la va-vite pour « faire un livre » sur ce sujet, faire événement, soutenir la cause des Syriens anti Assad. En terme de forme on a donc des phrases courtes, pas toujours bien rédigées, des paragraphes courts, des chapitres courts, des sauts temporels correspondant au trou des informations reçues mais pas du tout au rythme du récit, …. Il y avait beaucoup plus matière à un grand article, à un reportage justement. Pour écrire un livre, il faut un tout autre souffle, un tout autre recul. On touche une fois de plus au problème des journalistes qui se posent en écrivains auxquels on a envie de dire : « chacun son métier. »
Delphine Minoui est une journaliste spécialiste de l’Iran, l’Irak et la Syrie. Elle exerce son métier de journaliste avec beaucoup de brio, contrairement à ce qui peut être dit. Son livre est passionnant et bouleversant.
Il met en exergue l’influence des livres en tout lieu et en tout temps, même de guerre.
Je rends hommage à son courage, son écriture, ses reportages, au message positif qu’elle fait passer.