21 ⸱ La grâce
T. DE MONTAIGU
DE MONTAIGU Thibault – Plon
Confronté à la dépression, Thibault de Montaigu découvre Dieu sans l’avoir cherché. Un cheminement déjà emprunté par son oncle Christian qui, après une vie dissolue, a lui aussi été frappé par la grâce à 37 ans, et a choisi d’entrer en religion chez les Franciscains. C’est ce chemin spirituel qui nous est conté. Un récit qui touche parce qu’il est sincère et inspiré.
Comme nombre de ses semblables, l’auteur suit la mode actuelle qui recherche l’inspiration dans les turpitudes des membres de sa famille. Et, comme on pouvait s’y attendre, après des descriptions très pesantes sur la vie dissolue de l’oncle de l’auteur, c’est la référence à François d’Assise qui s’impose ! Manière de l’excuser ? La fin du récit qui retrace la vie de repentance du frère franciscain qu’il est devenu est bien décrite, entre déclin de l’Eglise catholique et pesanteur de la hiérarchie de l’ordre.
Note 2
Je suis d’accord avec Michel 78 !
Légèrement agaçant que ces livres “dans le vent” de l’histoire, et de l’actualité…
Je sias bien que l’esprit souffle où il peut, mais peut-être peut-on se dispenser, à propos d’une conversion sans doute sincère, de citer “les Grands Anciens” comme Charles de Foucault ou le cher François d’Assise…
Pourquoi étaler les turpidutes “du “Tonton” devenu franciscain…?
Et que va devenir le “pauvre converti” ? Un nouveau livre, sans doute… vers la lumière et la rédemption !!!
–
C’est un bien joli livre écrit dans une langue magnifique. Par exemple page 45 : « Une pudeur que l’approche de la mort imposait, les ramenant malgré eux à l’époque où ils n’étaient que deux enfants au seuil de leur vie, où rein n’était joué encore et où l’avenir paraissait une contrée lointaine. Que leur restait-il désormais ? De grands ciels baignés de soleil, le rire de ceux qui leur survivraient, quelques étincelles de joie encore.»
Ce roman raconte une double quête : celle d’un oncle que l’auteur regrette n’avoir pas pris la peine de connaître vraiment et celle d’une vie de foi à laquelle l’auteur aspire depuis qu’il a senti la présence de Dieu.
La découverte de la vie de son oncle dans laquelle il se lance permet au narrateur de découvrir l’homme que ce dernier était avant de rencontrer Dieu, de mesurer également la rupture que cette rencontre a été dans sa vie mais aussi de voir les difficultés qu’il a connues en tant qu’homme d’Église. C’est peut-être ce souci de voir les événements et les êtres tels qu’ils sont qui donne sa valeur à ce livre.
Jai beaucoup aimé les histoires de l’oncle et de l’auteur, très toucchantes et poignantes. Très belle écriture. J’ai mis un 5
Ce sont les analyses de leurs passés qui est au cœur de leurs rédemptions. Et, c’est Saint François qui est leur guide spirituel. L’auteur, Thibault de Montaigu marche sur les pas de son oncle Christian dont il retrace la vie tout en s’autoanalysant. Qu’ai-je fait de ma vie ? Quel avenir pour me racheter ? Voilà l’objet principal de ce texte « chrétien » sur 2 générations de Montaigu diablement hantées par leurs vies parfois morbides.
Un moment de grace, bien vivant !
Sur un ton enlevé, le lecteur suit la recherche de vie, de bonheur de différents personnages, contemporains, bien campés, attachants;
l’auteur l’entraine tout en l’introduisant même dans la vie de St François d’Assise !
Pationnant : sans pathos, ni voyeurisme.
Par les temps troublés que connaît l’Eglise et ses institutions, ce livre vient à point nommé.
Sans prosélytisme, ni éclats, ni héroïsme inaténiable. Juste parfait pour celui qui prend le temps de se laisser rejoindre…
Bravo.
Ce sont les analyses de leurs passés qui sont au cœur de leurs rédemptions. Et, c’est Saint François qui est leur guide spirituel. L’auteur, Thibault de Montaigu marche sur les pas de son oncle Christian dont il retrace la vie tout en s’autoanalysant. Qu’ai-je fait de ma vie ? Quel avenir pour me racheter ? Voilà l’objet principal de ce texte « chrétien » sur 2 générations de Montaigu diablement hantées par leurs vies parfois morbides.