Avant que les ombres s’effacent
L-P. DALEMBERT
Louis-Philippe Dalembert – Sabine Wespieser
Ruben Schwarzberg a eu de la chance, et pourtant, ça avait mal commencé. Qu’on en juge : juif polonais né en 1913, il part avec sa famille s’installer à Berlin. Puis, contraint de fuir, il rejoint Haïti. Haïti qui a déclaré la guerre au Reich, Haïti qui offre un passeport à tout juif qui le demande. Du rire et des larmes, de la passion et du jazz : un livre truculent où le bonheur finit par triompher.
Un énième récit sur le périple d’ un juif pendant la deuxième guerre mondiale.
Même si la trame historique peut nous éclairer sur un fait sans doute mal connu, l’écriture à la fois désuète et scolaire gâche un peu la lecture.
On y trouve quelques envolés humoristiques qui tombent platement à l’eau tant elles sont caricaturales.
J’ai eu beaucoup de mal à terminer la lecture de ce premier livre de l’année.
nous savons -hélas- tout cela raconté si souvent et de multiples façons, en fallait-il une de plus? la partie Haïtienne est très bien rendue, assez longue je trouve
Bof ….
Certes, un nième périple d’une famille juive poussée dehors par la haine raciale n’est pas nouvelle mais l’angle est tellement différent qu’il en devient presque cocasse : honnêtement, quel français savait qu’Haïti avait déclaré la guerre à Hitler et Mussolini et surtout avait eu l’audace d’ouvrir son pauvre pays à plus pauvre ? La verve, la poésie et la langue haïtienne, réjouissantes, font passer en douceur l’horreur de l’exil forcé des déclarés “sous-hommes”. Un bon roman qui fait passer un très bon moment. 4.
Intéressant du point de vue historique, mais franchement mal écrit.
Moi aussi, j’ai commencé à m’énerver sur le sujet rabâché mais ensuite je me suis laissée séduire par ” la prose haïtienne “, le séjour parisien et cette façon originale de regarder les choses si différente de la nôtre . Et pas trop de pages !!!!! Où côter ?
Voici l’Odyssée d’un Juif d’origine polonaise qui réussit à fuir l’Allemagne en 1939, non sans avoir connu plusieurs mois de camp de concentration avant sa fuite miraculeuse. Il rejoint Haïti où il se fixe définitivement. Ce livre permet ainsi de découvrir que Haïti avait ouvert ses frontières aux Juifs pendant la période hitlérienne et de suivre l’intégration réussie d’un allemand là-bas, malgré les circonstances terribles de son arrivée. Meurtri il observe dans sa nouvelle vie le silence sur son passé. Il faut l’arrivée d’une petite nièce et le tremblement de terre de Haïti en 2010 pour qu’il revisite son enfance et sa jeunesse « avant que les ombres s’effacent » (voir page 200 qui fait elle même écho à la page 87 sur le passé qualifié d’ombre).
Le français est curieux, ne serait-ce que le titre qui est boiteux : « Avant que les ombres ne s’effacent » aurait été correct. Malgré cet usage défectueux du français, l’ensemble se lit rapidement . Enfin l’âge du héros (97 ans en 2010) rend l’ensemble très peu vraisemblable. En fait, tout est un peu tiré par les cheveux, il faut absolument placer un certain nombre d’épisodes tels que la nuit de cristal en 1938 ou le tremblement de terre d’Haïti en 2010. Bref, c’est moyen.
Où on apprend qu’Haiti avait déclaré la guerre au troisième Reich et accueillait les juifs qui en faisaient la demande.
A part ça rien de bien passionnant ni sur le fond ni sur la forme ..
Même commentaire que Anne un peu plus haut, l’humour et la verve haïtienne sont un régal. Noté 4
Passées les premières pages qui reconstituent un peu la chaîne familiale, commence le véritable récit qui constitue l’intérêt essentiel de l’ouvrage. Quelques moments forts : la vie à Paris ou l’initiation vaudou ponctuent un livre qui se lit agréablement mais sans passion. Note : 3
Un bijou que ce livre ,effectivement dans le titre il manque le “ne” : Avant que les ombres ne s effacent mais on peut penser que c est en rapport avec l écriture du récit ,dialogue tiré de la langue haitienne , l auteur réussit à nous raconter sur un ton badin les aventures quelquefois tragiques du héros Ruben ,je me suis surprise à rire plus d une fois et j ai appris cette évocation de l accueil des juifs pourchassés en Europe et accueillis à Haiti .
On retrouve dans ce roman le style très particulier de nombre d’écrivains haïtiens. Beaucoup d’humour et de poésie avec une belle pratique de la langue française ! Sinon cette biographie de la Pologne à HaÏti en passant par Berlin est sympathique et je ne connaissais pas ce décret de l’état haïtien permettant de délivrer la nationalité haïtienne aux juifs persécutés par le nazisme.
L’ histoire est vivante quoique le style soit assez naïf .(Certaines phrases sont incroyablement longues et confuses , d’ autres assez drôles) En fait j’ ai surtout découvert le rôle d’ Haïti pendant la seconde guerre mondiale et apprécié de connaitre les us et coutumes sur cette île ;( ce qui correspond à la fin du livre ).
Ayant fait une visite eclair – mais eclairante – en Haiti quelques mois avant de lire ce livre, j’ai vraiment apprecie cette lecture, qui a ete instructive, et ou j’ai retrouve tant le style, les coutumes, les croyances haitiennes 🙂 J’ai apprecie la lecture interessante et divertisante, son style different mais authentique… J’ai meme retrouve le nom de l’hopital MSF visité quelques mois plus tot a la fin du recit!!! Bref, moi, j’ai vraiment apprecie ce livre a tous les niveaux 🙂