8bis ⸱ Les abeilles grises
A. KOURKOV
Andreï Kourkov – LIANA LEVI
Ruches sans patrie
Deux ennemis d’enfance sont contraints de cohabiter dans une zone entre Ukraine et Russie. Au début du printemps, l’apiculteur Sergueïtch doit trouver des fleurs pour ses abeilles. Andreï Kourkov nous entraîne alors dans un road-trip vers la Crimée en passant par l’ouest de l’Ukraine. Un temps suspendu, un univers fragile sur le point de basculer : c’était avant la guerre.
J’ai déjà lu ce livre et je suis ravie que la BO le propose.
Quand on sait qu’il a été écrit 2 ans avant les évènements actuels, qu’il est sorti en France 1 mois avant le début de la guerre, cela fait réfléchir .
Malgré un sujet douloureux en fond d’histoire, il y toujours de l’humour et de l’espoir.
Un livre sur la guerre d’Ukraine. Non merci ! On nous en parle tous les jours dans les médias. C’est déjà le 4ème livre sur la guerre cette année. Notre monde a besoin de paix, pas de combats.
Merci à la BO de l’avoir programmé … L’écriture de KOURKOV est toujours un régal. L’attachement de cet homme à sa terre dans ce no-man’s-land des territoires entre deux dans la folie des hommes, la description des mentalités différentes des peuples voir des villageois, tout est instructif. Malgré ce côté désespérant de subit sans cesse, on y est avec le personnage et ses abeilles.
je n’ai pas réussi à rentrer dans le livre. Les détails sont intéressants, il y en a trop, ça m’a bouché l’ensemble
Vraiment j’ai aimé ce livre plein de poesie et de tristesse aussi , Subtil tissage entre realité de cet apiculteur et de ses abeilles et celle des populations en periode de guerre.
je n’ai pas du tout aimé ce livre, je me suis forcée à lire 160 pages, il ne s’agit que d’alcool, de tristesse, et de solitude
Je n ai pas aimé ce livre. Style lourd, aucune poésie, beaucoup trop d alcool
J’ai eu du mal à entrer dans le livre… puis j’ai beaucoup aimé ce sympathique personnage, sa résilience, sa tolérance envers les autres religions. L’histoire pourrait se passer dans bien d’autres endroits du monde, l’amitié, le respect des autres sont universels.
J’aime chez Kourkokov ce mélange savant entre sérieux et dérision.
Ce livre est plus noir que” le Pingouin”, mais l’humour reste le même , malgré tout.
Voilà un livre que je n’aurais jamais lu sans la BO. Passées les premières pages, j’ai été entraînée avec le héros, qui malgré un contexte tragique mène son petit bonhomme de chemin et démontre à lui seul l’absurdité de la guerre. Impossible de ne pas s’attacher à lui…
J’ai trouvé ce livre magnifique. Tout d’abord intéressant par rapport à la géopolitique de l’Ukraine puisque le héros habite la zone grise et emmène ses abeilles dans l’est puis en Crimée. Mais au delà, le style, la poésie m’ont beaucoup touchée; Sa description du silence, son admiration pour ses abeilles qui ont plus de sagesse que les humains, les rencontres et les gestes de solidarité malgré la rudesse de l’occupation russe. Merci pour ce choix.
Quel personnage attachant si humain , si tolérant : plus on avance dans la lecture plus on goûte la poésie , l’amour et la description de la nature , les rêves du héros qui sont le miroir des combats qui rugissent autour de lui , de la présence des dictateurs et de leurs sbires …..
On mesure la chance que l’on a de ne pas vivre dans un pays en guerre
bravo au comité de lecture pour ce choix !