18bis ⸱ Ce que nous confions au vent
L. I. MESSINA
Laura Imai Messina – ALBIN MICHEL
Le fil de la vie
C’est une cabine téléphonique posée là, en plein milieu d’un jardin privé, au nord du Japon sur les pentes du Mont Kujira-yama. Elle n’est reliée à rien, mais est accessible à tout individu désireux de parler à ses défunts ou à ceux dont ils n’ont plus de nouvelles. Une femme et un homme vont prendre l’habitude de s’y rendre pour y chercher l’apaisement.
Lu d’une seule traite. Tout simplement magnifique,
Et pour ceux qui souhaite rencontrer le gardien de la cabine et faire la connaissance d’autres visiteurs, un reportage Arte est disponible sur You Tube (Téléphoner à l’au-delà).
livre plein de poésie, de retenue et de pudeur aussi,
comment aborder la douleur de l’autre ?
tout simplement magnifique
Un très beau roman sur le deuil, la reconstruction, l’amour. Mélancolie, douceur et poésie.
Je ne suis pas adepte de ce type de roman mais ce livre reste une belle découverte.
Au centre de ce livre un objet, une cabine téléphonique, et une femme : Yiu. La cabine sert aux personnes en deuil à parler aux êtres proches qu’ils ont perdus. Yiu en l’occurrence a perdu sa mère et sa fille dans le Tsunami de 2011 et se rend régulièrement dans le jardin où se situe cette cabine, sans pour autant arriver à y rentrer pour y parler avec ses défunts. Le roman permet de suivre cette femme et également les personnes qu’elle rencontre sur leur long chemin de deuil, leur apprentissage d’une vie autre. La forme de ce roman, écrit par une italienne, se veut japonisante avec de petits chapitres, certains étant même minimalistes, sortes de gros plans sur tel ou tel aspect. L’ensemble est à la fois profond et léger. Un joli livre.
J’ai bien aimé ce livre a l’écrture poétique. Une jolie découverte. J’enlève une étoile car parfois on sent un décalage entre l’écriture qui se veut japonaise et les réflexions qui restent, me semble-t-il,européennes.
Belle idée que cette cabine telephonique pour converser avec les defunts via “le vent ” .
Cependant l’ecriture ne m’a pas transportée du tout . Deception