search
sélection de l'année
Jetés aux ténèbres

18 ⸱ Jetés aux ténèbres
S. BERTHET

Sandrine Berthet – LES EDITIONS DU SONNEUR
Les bannis de Nouvelle-Calédonie

Etienne Delandre est un jeune étudiant qui a eu le tort de participer à la Commune de Paris. Déporté en Nouvelle-Calédonie, il prend la plume pour nous raconter sa réclusion sur la presqu’île de Ducos, ses compagnons d’infortune (étonnante Louise Michel), puis son installation à Nouméa. Une page d’histoire aux antipodes.

Partager sur les réseaux sociaux

3.5 basé sur 10 avis

VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

10 thoughts on “18 ⸱ Jetés aux ténèbres”

  1. Solenne

    Un très beau roman sur l’exil, l’attente, l’espoir. Fresque historique dépaysante. Seule critique: un petit goût d’inachevé.

  2. Colette

    comme embarquée dans un voyage au long cours avec un roman dont l’écriture est fluide et bien vivante, très bon moment de lecture.

  3. Marie L.

    L’histoire de ce jeune homme est poignante entre son désespoir de voire la vie passer et l’attachement à ses idéaux. J’ai appris beaucoup sur l’histoire de la nouvelle Caledonie et sur celle de la Commune et cela sans m’ennuyer un instant.

  4. Françoise

    Très bon livre sur la psychologie des déportés ( les bagnards ) , des colons ,et des canaques .
    Histoire de la Commune de ses idéaux républicains balbutiants.
    Nous vivons les hauts et les bas de ces hommes et de ces femmes exilés dans la toute « Nouvelle Calédonie »

  5. Conseil

    Passé le récit des conditions terribles de la longue traversée maritime vers la Nouvelle Calédonie, le texte devient aussi monotone que l’était la vie lente et sans futur et espoir immédiats mais « presque libre de circuler (?) » sur la péninsule de Ducos sans enceinte, là où étaient déportés les communards condamnés à la détention en enceinte fortifiée (!). Et il y a peu d’informations sur ceux emprisonnés au très dur bagne de l’ile de Nou.
    Dans les dernières pages est évoquée l’insurrection dirigée par le chef kanak Ataï contre les colons en 1878

  6. Conseil

    Passé le récit des conditions terribles de la longue traversée maritime vers la Nouvelle Calédonie, le texte devient aussi monotone que l’était la vie lente et sans futur et espoir immédiats mais « presque libre de circuler (?) » sur la péninsule de Ducos sans enceinte, là où étaient déportés les communards condamnés à la détention en enceinte fortifiée (!). Et il y a peu d’informations sur ceux emprisonnés au très dur bagne de l’ile de Nou.
    Dans les dernières pages est évoquée l’insurrection dirigée par le chef kanak Ataï contre les colons en 1878.

  7. ELISABETH

    Le roman évoque le sort des communards bannis en Nouvelle Calédonie en 1872 à travers le récit de l’un d’eux. On suit donc pas à pas leur voyage, leur installation et les années sur l’île. On voit bien le travail qui a été fait pour placer anecdotes, lieux et personnages réels. Cela rend le récit fragmenté. Il y a aussi beaucoup de répétitions sur l’état d’esprit des ex-communards et cela sonne assez peu juste. On a envie de relire Les Misérables pour percevoir la flambée populaire qui sous-tend ce livre, sans compter que le manque de culture historique rend le livre bien anecdotique..

  8. veroG73

    Le theme m’interessait , La forme a fini par me lasser Je suis déçue
    le recit astucieux vu par ce jeune communard: le voyage tres emouvant, la vie sur l’ile desespérante.
    le recit nous emmene dans cette deprime ambiante .et vacuité intellectuelle.

  9. Michel78

    Roman très intéressant : une très belle évocation de la période de la Commune et de ces communards déportés à l’autre bout du monde, une critique très fine de la colonisation à la française de la seconde moitié du XIXème siècle, un rappel des difficiles débuts de la 3ème République. L’auteure a certes des souvenirs de sa jeunesse en Nouvelle Calédonie qui se retrouve dans ses descriptions de la nature ingrate de cette île mais elle a su reprendre avec intelligence les nombreux récits de ces communards déportés. Un seul reproche : le style d’écriture en phrases courtes qui ne fluidifient pas la lecture.

  10. Giliane

    Une lecture très riche car le récit comporte un fond historique (la déportation des communards en Nouvelle Calédonie puis leur retour après l’amnistie) et il rend bien compte de leur quotidien, des différents états d’esprit selon leurs personnalités. Le lecteur croise la vierge rouge exaltée, Louise Michel, Henry de Rochefort, un des rares à réussir son évasion, et le narrateur raconte sa vie de prisonnier sur l’ïle, son espérance, son idéal républicain qui le fait tenir jusqu’au bout. Premier roman très réussi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LA BO
en trois mots

LIRE

Découvrez tout au long de l'année
des livres sélectionnés par notre comité
de lecture qui étudie plus de 300 titres.

PARTAGER

A chacun son style et ses préférences littéraires !
Partagez vos coups de cœur au sein
d'un petit groupe de lecteurs.

AGIR

Adoptez une lecture écoresponsable.
Après un an d'échanges entre les abonnés,
les livres sont donnés à des associations.
Un livre, plusieurs vies !