Orange amère
A. PATCHETT
Ann Patchett – Actes Sud
Bert, père de quatre jeunes enfants, s’échappe de chez lui pour s’inviter à un baptême et tombe amoureux de son hôtesse. Ils divorcent, se marient, et entraînent dans leur sillage leurs six enfants dont la vie en sera bouleversée. L’une d’entre eux, Franny, des années plus tard, raconte la fratrie recomposée.
Autant le début a beaucoup d’élan entre la rencontre des deux personnages centraux Bert et Bervely et ce qui en découle directement, autant la suite est bien lourde et il faut faire survenir un nouveau personnage, l’écrivain Leo Posen, pour créer une sorte de rebondissement contemporain à cette histoire ancienne. Il y a d’ailleurs là une mise en abîme amusante puisque le livre qu’il écrit s’appelle comme le roman que l’on est en train de lire, Orange amère.
En fait, une fois l’idée centrale posée, la rencontre d’un homme et d’une femme ayant chacun de leur côté des enfants, une sorte de construction alambiquée est plaquée dessus. On y trouve notamment une pseudo nostalgie de l’enfance, mais on se demande ce qu’il y a à regretter de tous ces moments glauques, et un faux suspens au sujet de la mort de Cal.
Le début laissait augurer un bon roman américain, c’est plutôt un produit américain comme les ateliers d’écriture savent en générer.
Un bon début, une histoire qui s’enlise et surtout une bien mauvaise traduction.
d’accord, tellement mal traduit qu’il est difficile de s’attacher aux personnages dont les choix de vie s’enlisent;
Pénible à lire.
effectivement c’est longuet. Pas plaisir à la lecture de ce livre qui ne nous emmène pas loin.
C’est vraiment très brouillon et confus : beaucoup d’alcool, d’adultères et donc de divorces, d’enfants laissés à eux même dans une saga multifamiliale qui s’étire en longueur ! Il faut dépasser la moitié du roman pour s’accrocher un tant soit peu aux personnages. Tout cela est assez superficiel et ,de plus très mal traduit !
Note 2
Personnellement, je me suis perdu dans ce roman où les liens entre les personnages changent sans arrêt, où sans repère on franchit des décennies d’un chapitre à l’autre sans interdire que l’on revienne sur des événements se situant dans le précédent chapitre et que l’on ignorait. Je ne cite pas non plus tous les prénoms de ces personnages, et où il faut sans arrêt rechercher qui est la mère ou le frère de l’un ou de l’autre. Note : 2
Sans grand intérêt. 2.
Sans intéret, une histoire bien ordinaire de série ou feuilleton, on dirait “les feux de l’amour” … famille décomposée et recomposée, je suis étonnée que le livre ait été retenu par le comité de lecture.