Montrez-moi vos mains
A. THARAUD
Alexandre Tharaud – Grasset
Le pianiste Alexandre Tharaud prétexte une journée de sa vie de concertiste pour nous dévoiler tout un monde, le sien. Et l’artiste de nous raconter sa vocation, son environnement, ses confrères, les concerts, les instruments, les chefs d’orchestre (des noms !!) Gracieux, pétillant, drôle : un régal. On réclame un bis !et…la mangeuse de bonbons au 10erang, Madeleine…
pas inintéressant mais un peu délayé…
Petit livre facile même si le style impressionniste par petites touches déroute un peu au début. Très intéressant et même drôle. Je me suis facilement mise dans la peau de l’auteur qui ajoute, avec ce premier ouvrage, une corde de plus à son merveilleux talent de pianiste concertiste.
Je vais l’offrir.
Je note 4 +
Ce long monologue réussit à n’être jamais lassant car il est d’une écriture vive. De plus cette sorte de confession d’un musicien de talent nous fait découvrir tout à la fois les contraintes et les joies de son métier. Page après page, nous suivons le déroulement de la vie du concertiste : le voyage, le logement, la découverte de la salle, de l’instrument, la rencontre avec l’accordeur, la répétition, la préparation au récital, son déroulement et même l’après-concert avec les dédicaces et la rencontre avec le public. Passionnant.
Je me suis régalée avec ce petit livre de la vie quotidienne d’un concertiste et de son environnement. Amusant car il détaille aussi bien le rôle hyper important de l’accordeur, que “du tourneur de page”, du public qui se manifeste avant et pendant le concert (raclement de gorge, petit coup d’oeil sur le téléphone…).Délicieux..je le recommande.
Alexandre Tharaud, que nous connaissons et apprécions comme pianiste, nous fait découvrir de façon originale et avec talent, par petites touches, l’autre face des concerts vu de sa place : spectateurs, tourneurs de pages, coulisses, bouquet final ,admirateurs, acoustique, voyages tout y passe, est bien vu, sans complaisance mais avec humour et bienveillance . Agréable moment de lecture qui fait un véritable lien entre l’artiste, qui nous paraît parfois lointain et le public. A lire et pas seulement si on est mélomane !
Le pianiste est exceptionnel, l’écrivain a un assez joli style pour égrener ses souvenirs et nous raconter de nombreux moments de sa vie même assez intimes. On découvre la vie d’un grand musicien : les hôtels, l’avion, les loges, la scène. Il en profite pour formuler beaucoup de réflexions sur son métier, ses doutes, ses confrères… C’est un peu long et sans véritable fil rouge.
Je n’ai poursuivi la lecture de ce livre que motivée par les commentaires enthousiastes des lecteurs précédents mais je n’ai pas accroché. Quelques passages amusants et intéressants, en particulier les références historiques, mais pour le reste, j’ai eu le sentiment que l’auteur écrivait pour lui-même, c’est un peu étouffant.
Un beau moment de lecture !
J’ai trouvé ce livre interminable, lassant, je n’ai pas du tout accroché.
Trés grand pianiste mais une succession d anecdotes ne font pas un livre .
J’aime beaucoup l’entendre jouer mais je n’ai pas du tout aimé son livre.
Il ne nous communique pas grand chose de ses convictions ou engagements.
C’est creux et ennuyeux…
Il vaut beaucoup mieux écouter ses disques. Au piano il est vraiment excellent.
livre agréable à lire pour les anecdotes, mais un peu de prétention, j’ai retrouvé le ton de certains livres de pianistes connus ces dernières années…Ego quand tu nous tiens…
Quand j’ai eu achevé ce livre j’en ai lu la quatrième de couverture. En marge on y lit « Montrez-moi vos mains est son premier livre ». Effectivement, l’ouvrage en a bien les caractéristiques, à commencer par le sujet. Alexandre Tharaud parle de lui, de lui et encore de lui. Les précisions sur divers domaines comme l’évolution des pianos ou le rôle de l’accordeur sont une façon de mieux revenir sur le sujet central. Il y a là une sorte de déballage que je ne qualifierais pas de modeste, comme le fait la quatrième de couverture. En ce sens aussi, il est difficile d’imaginer qu’il puisse écrire un second livre, à moins de se répéter. Le français est inégal, assez bien corrigé au début et souvent imparfait par la suite, notamment à cause de phrases un peu ambitieuses (plus orales qu’écrites) et mal structurées – sans compter des traces d’anglicismes. Par exemple page 110 « Je n’ai (…) jamais compris comment cette avalanche de matériaux usuellement proscrits des acousticiens, pouvait si bien sonner. »
Le tout est bien narcissique et guère euphorisant. Le livre est structuré autour dé déroulement de la journée du soliste le jour d’un récital et, à l’issue du concert, A Tharaud conclue : « je ne me sens jamais satisfait » et, si on a bien suivi, c’est bien normal. Tout cela manque d’élan à force de se complaire dans les mille aspects de soi et de tout découper avec un œil critique, voire névrotique. Le passage qui décrit quelques spectateurs types est assez symptomatique. On se demande où sont les joies musicales et la joie de donner.
Enfin le titre qui aurait dû être « Moi Alexandre Tharaud et ma journée de récital » a très visiblement été tiré, à la va-vite, de la fin du livre, sans véritable lien avec son contenu. Encore un éditeur pressé.
Reste que ce livre comporte des passages intéressants sur les compositeurs, notamment Chopin, les facteurs de piano, les salles, … et une ou deux jolies phrases comme celle-ci : « les entractes s ‘enivrent de trop de bruits et piétinent l’instant à peine vécu » page 182.
Lecture agréable où le monde des pianistes nous est décrit. Pleins de petites anecdotes qui rend ce livre vivant. Note : 3