Les oiseaux morts de l’Amérique
C. GARCIN
Christian Garcin – Actes Sud
Des vétérans des guerres américaines, amateurs de poésie, vivent en marge de la société dans les réservoirs de la banlieue de Las Vegas. Un univers étrange où des hommes brisés par les combats et en rupture de société, créent le seul monde dans lequel ils peuvent vivre.
très particulier, se lit avec beaucoup d’intérêt. Il est déroutant. Ces hommes abandonnés par l’état américain ne sont pas revanchard et ont une vie vraiment spéciale
Excellent livre. Sombre, dur, lugubre mais les personnages nous tiennent.
J’ai beaucoup aimé ce livre. Les personnages sont extraordinaires, parlent de leur vie très dure qui en a fait des in-insérables dans la société américaine. Alternance de rêve et de poésie, de philosophie de la vie sans récrimination.
Le mélange des fantômes et du réalisme n’est pas toujours aisé à comprendre. Après avoir admis, si on le peut, que Hoyt voyage dans le temps et se projette à volonté dans son passé, on éprouve quand même quelque difficulté à accepter ces voyages. Le grand intérêt qui demeure quand même c’est la description de l’enfance perturbée et surtout vers la fin de l’ouvrage celle de cette guerre inutile et combien meurtrière du Viêtnam. Note : 3
Beaucoup aimé ce livre…L’envers du décor !
Ces personnages laissés au bord de la route de la Grande Amérique sont attachants et sans doute pourrions-nous retrouver les mêmes chez nous …tous ceux qui se sont battus pour rien et qui ont fait des guerres oubliées de tous.
Un mélange onirique de poésie, de retour sur l’enfance et de vie en marge …
note : 4
C’est bien écrit mais le fil de l’histoire est bien ténu ! Quelques bonnes réflexions sur les traumatismes nés de la guerre du Vietnam, en particulier. Le tout dans une atmosphère très « Flowers power » et « New Age » un peu datée.
Note 3
Trois SDF habitent un même tuyau d’adduction d’eau, tous trois anciens combattants de guerres plus ou moins bien assumées par les États-Unis. On s’attache au destin du plus âgé, ancien de la guerre du Viet Nam. Hoyt dessine et aime la poésie et, après avoir exploré le futur , se plonge dans le passé et plus précisément dans son enfance. C’est bien lent, sans doute délayé faute de véritable sujet. Une belle scène issue de la guerre du Viet Nam à la fin cependant. Il manque vraiment quelque chose, un vrai caractère américain. J’ai souvent pensé à Rue de la Sardine de Steinbeck qui se passe juste après la crise de 29 et qui est autrement plus drôle et largement plus efficace dans sa critique de la façon dont les États-Unis gère les laissés pour compte de son histoire. Ici tout est artificiel, même les oiseaux morts et même les citations de Blake. Ramassé en une courte nouvelle cette histoire aurait peut-être pris de la consistance.
Note : 2
Une excellente nouvelle qui aurait dû rester en l’état de nouvelle. Note 3