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La guerre des métaux rares
G. PITRON

Guillaume Pitron – Les Liens Qui Libèrent

Dans ce livre étonnamment accessible, l’auteur réussit à nous passionner pour les métaux rares, indispensables à l’univers digital comme aux énergies vertes. Magistral, il démontre leur coût écologique et humain, ainsi que les enjeux géostratégiques de ce marché. Il met aussi à mal l’angélisme des discours sur la transition écologique. Vous ne regarderez plus vos ordinateurs, tablettes et téléphones de la même façon.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

13 thoughts on “La guerre des métaux rares”

  1. Brigitte 75

    Livre passionnant. Tous les écolos devraient le lire. J’espère que nos responsables politiques ont connaissance des enjeux actuels. Je pense que je vais l’acheter pour le prêter à mon entourage.

  2. Elisabeth Bergeron

    Voici un ouvrage de synthèse, déjà un peu daté quand on le lit en 2020, qui fait le point sur un certain nombre de revers de médaille comme celui des énergies propres qui s’avèrent générer d’autant plus de saletés que l’occident a décidé de ne pas s’encombrer ni de mines ni des industries minières connexes.
    Cela vient souligner ce qu’on sait depuis 30 ans : la voiture électrique est le symbole de la bonne conscience des pays riches qui exportent leur pollution. Ce livre participe donc de la réflexion sur l’endoctrinement actuel en la matière.
    Il met aussi en avant le rôle de la Chine qui, telle un bulldozer non entravé par un fonctionnement démocratique, peut développer des politiques [très offensives) sur des décennies.
    C’est avant tout un livre de journaliste à l’affût d’informations ou d’interviews qui détonnent à défaut d’un abord technique vraiment solide. Ce n’est que sur deux pages (236 et 237) que l’auteur sorte de la collecte de données et d’opinions pour mener une réflexion personnelle et suggérer la relance de l’activité minière en France.

  3. Poque

    Ouvrage fort documenté sans être pédant qui nous fait entrevoir un avenir moins écolo qu’on pouvait l’espérer, mais néanmoins plein de ressources, pour beaucoup inattendues. Un sujet qui finalement n’est pas hermétique et qui s’avère passionnant. Note : 4

  4. Michel78

    Un livre passionnant qui se lit très facilement malgré le sujet plutôt rébarbatif à première vue. L’auteur explique bien et nous laisse respirer de temps en temps en décrivant ses reportages à travers le monde.
    Des écolos apprentis sorciers préconisant éoliennes et panneaux solaires encore plus polluants que les avions ou les voitures au renoncement des occidentaux pour laisser les pays asiatiques peu soucieux de pollution et au coût de main d’œuvre proche de l’esclavage – voir la situation actuelle de notre dépendance biologique et de produits de santé – ne fait qu’illustrer ce qui se passe avec les minerais rares, à la Chine qui veut retrouver la première place mondiale, c’est tout un système qui prend l’eau !
    Note 4
    une remarque: c’est agréable de lire les notes en bas de pages plutôt qu’en fin d’ouvrage comme c’est trop souvent le cas

  5. Claude 30

    Je partage les précédents commentaires. C’est un livre d’investigation très bien construit, tout à fait passionnant, qui nous éclaire sur les faces cachées des totems écologiques que sont les panneaux solaires, les éoliennes et les voitures électriques. A lire absolument.

  6. Sylvie Tours

    Merci de nous proposer ce livre, vers lequel je ne serais pas allée spontanément. C’est justement une richesse de la BO de nos faire découvrir ce genre d’ouvrage. Très documenté, facile à lire,, et tout à fait d’actualité. Quid de notre indépendance énergétique et technologique ? Les écologistes sont ils conscients de ce vers quoi ils nous entraînent avec les panneaux solaires, les éoliennes, les batteries… Tous ces éléments plus energivores dans leur construction que dans les économies d’énergie qu’ils nous font réaliser ???
    Note:5

  7. Kty

    Au début ce livre m’a passionné sur ce rappel sur les enjeux planétaires, su, mais dont j’avais quelque peu oublié dans mon quotidien. Sur les conditions dans lesquelles les métaux rares sont extraits et cette opposition entre cette énergie dite propre, pour notre environnement proche et les dégâts écologiques et humains sur les lieux d’extractions et leur trajet pour arriver jusqu’à nous.Puis beaucoup de chiffre, de nom d’entreprise, de comment la chine s’est emparé du marché et là j’ai décroché ….

  8. Stéphane Charruau

    Note 5/5, ce livre, que je viens d’acheter, explique la menace d’un futur NAUFRAGE des métaux rares pour notre vieux continent, notre France en particulier. Ingénieur durant 40 ans dans les technologies de l’électronique et de l’aéronautique, j’ai assisté au NAUFRAGE de l’industrie française des semi-conducteurs des années 80 qui aboutit aujourd’hui à une cruelle dépendance stratégique de notre industrie “numérique” à celle des microprocesseurs et mémoires électroniques dont nous ne maîtrisons plus le développement et la fabrication, dépendance amplifiée, selon cet ouvrage, par celle des métaux rares qui les constitue. “Pas de chocolat, pas de chocolatine”, c’est tout le message simple à faire passer aux jeunes générations !

  9. Conseil

    Dans les années 60 d’un autre siècle et d’un autre monde économique où l’écologie était d’abord une science, Alain Pierrefite avait écrit « Quand la Chine s’éveillera ». Aujourd’hui, il pourrait écrire une antithèse dont le titre serait « Quand l’Occident se réveillera-t-il ? ». La Chine a pris le pouvoir des métaux rares et tous les produits électroniques issu de l’industrie aval qui en dérivent dont les puissants super aimants à la base des Smart-phones et autres matériels électroniques. L’Occident a totalement perdu son indépendance minière et économique pour devenir un monde plus propre, plus sain, plus respectueux de l’environnement et au nom d’un capitaliste effréné.
    Une démonstration alarmiste un peu longue mais bien documentée qui peut être maintenant appliquée aux conséquences de la crise du coronavirus.

  10. VeroG73

    Passionnant. La Chine nous a déjà phagocyté!
    C’est un constat désolant mais réel
    À acheter et offrir à vos amis . 5/5

  11. Pascale Baratay

    Pas eu le courage de lire ce livre, peur qu’il n’y ait plus d’espoir …

  12. Nathalie78

    Passionnant bien que dense et avec beaucoup de détails. A offrir.
    Bravo Guillaume Pitron pour cette enquête et au comité de lecture pour ce choix.

  13. Avila

    La Guerre des métaux rares – Editions Les liens qui libèrent – 2019
    Le sous tître : « La face cachée de la transition énergétique et numérique »
    Guillaume PITRON

    Avant même d´arriver à la 50ème page j´ai mis le livre de coté : trop technique, langage sans surprise, affirmations non-vérifiables voire invraissemblables.
    Quelque temps après, en survolant la quatrième de couverture, j´apprends qu´il s´agit d´un essai, autrement dit, en paraphrasant l´inventeur des Essais (Montaigne), il ne s´agit que de la croyance personnelle de l´auteur et non pas d´une vérité absolue.
    Ainsi, je reprends l´ouvrage et le lis au compte-gouttes, un peu comme faisait Romain Gary avec Don Quichote, où chaque jour il l´ouvrait et lisait au hasard, quelques pages et le refermait.
    Mais au fond, c´est quoi au juste ? – il s´agit en fait d´un essai dont l´une des prémisses est que las dispute des « métaux rares » pourrait engendrer des conflits entre les grandes puissances du monde.
    Les disputent seront, d´après l´auteur, d´autant plus intenses que les métaux sont rares et à l´extraction coûteuse. Bien évidemment le sort se jouera entre les deux grandes puissances d´aujourd´hui l´Empire du Milieu, qui a presque le monopole des mines et les Etats Unis, le plus grand appétit pour ces matériaux. L´essentiel a donc été dit.
    Par contre mettre, en cause les actions visant la transition écologique (éoliennes, plaques solaires, etc.), sur quoi l´auteur insiste tout le temps, à mon avis ça relève du délire, un peu à la Trump!
    Si on garde en tête qu´il ne s´agit que d´un essai on arrive mieux à continuer d´avancer dans la lecture.
    Mais, avant de poser ma plume, je tiens à affirmer qu´il peut y avoir des découvertes comme celle concernant, d´abord la Chine et puis ensuite les Philippines, qui depuis quelque temps, ont prohibé les exportations de tout ce qui est extrait de leur sous-sol à l ´état brut, c´est à dire sans aucune transformation sur place.
    Ainsi, à y réfléchir, notre pays aurait beaucoup à gagner, s´il procédait de la sorte: les « commodities », minerai de fer, soja, etc. pourraient bien n´être embarqués qu´après transformation comme font les deux pays cités. Mais quand on découvre, comme très récemment, que les troncs d´arbres, centenaires, vont du coeur la forêt amazonienne, directement sur le pont des bateaux, l´hipothèse envisagée s´avère, là oui, du vrai délire!
    Bonne lecture!

    Avila – décembre 2020

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