7 ⸱ 555
H. GESTERN
Hélène Gestern – ARLÉA
La partition disparue ?
Un ébéniste va vivre l’aventure de sa vie en tentant de savoir si la partition qu’il a retrouvée dans l’étui d’un violoncelle est de l’illustre Scarlatti. Hélène Gestern donne la parole à plusieurs passionnés lancés dans la même quête et prêts à tout pour quelques notes de musique. Une idée originale pour un livre qui prend des allures de thriller.
Le piège au centre de se livre se referme sur les divers protagonistes du monde parisien de la musique. C’est assez lourd d’autant plus que la structure compliquée du récit qui attribue treize parties à chacun des cinq protagonistes rend la progression de l’intrigue très pesante. Dès le premier tiers, j’ai été regarder le dénouement à la fin : c’était trop long, trop pénible.
Ce périple musical est donc tout sauf un plaisir, plutôt la satire impitoyable d’un milieu effectivement aussi compétitif que sans pitié. On a envie d’écouter du Scarlatti pour tout oublier.
Belle plongée dans ce monde très fermé des “initiés” à la grande musique, interprètes, musicologues, artisans,
On découvre les égos des uns et des autres et les envies et les jalousies que suscite la découverte d’un inédit.
Contrairement à Elisabeth, j ‘ai bien aimé la construction du livre , qui permet de voir les réactions de tous les protagonistes en temps réel.
Même si je me doutais du dénouement, j’ai passé un très bon moment..
Je conseillerai ce livre,
On peut diviser le roman en deux parties. Les 400 premières pages sont consacrées principalement à Domenico Scarlatti, compositeur et claveciniste italien de l’époque baroque, remarquable pour avoir écrit 555 sonates, ce qui explique le titre du livre. A titre de comparaison, Beethoven en a composé 32. Pour pimenter son récit, l’auteure a imaginé que le manuscrit d’une sonate inédite avait disparu, et que 5 personnages le recherchaient avec frénésie. Le suspense, mêlé à la passion et à l’érudition que Mme Gestern démontre au sujet de la musique font de la plus grande partie du livre un récit haletant, envoûtant, transcendant. Un plaisir total ! Malheureusement, il a bien fallu trouver une explication pour justifier la disparition de la 556ème sonate présumée. Et l’épilogue, de 43 pages, nous fait sombrer dans une banalité qui ne peut qu’être une métaphore du fossé qui sépare le monde matériel du monde artistique. Ce dénouement semble être sorti de la collection Harlequin : médiocre, grotesque et totalement invraisemblable. On a du mal à imaginer que c’est la même personne qui a écrit les 2 parties. Il aurait été bien préférable de laisser une fin ouverte. Quel dommage d’avoir ainsi gâché un si beau roman !
L’écriture d’Hélène Gestern m’a enchantée. Je ne suis pas musicienne, j’ai lu cela comme un policier mais j’ai bien aimé la construction qui fait intervenir les cinq protagonistes plus le 6ème, le narrateur. Comme Jean je regrette la fin si décevante. J’ai passé un fort bon moment et suis curieuse de découvrir d’autres titres de cette auteure.
L’enigme est accrocheuse . L’enquête ne m’a pas enthousiasmée du debut à la fin.
Comme Jean j’ai aimé la première partie et aussi le fait que ce livre se lise comme un roman policier. Mais la fin est trop décevante pour en faire un bon livre.
J’ai trouvé que la première partie du roman était bonne mais que la fin était plus que décevante : ratée. Le commentaire de Jean est très éloquent et évoque tout à fait ce que j’ai éprouvé. Quel gâchis !
un véritable plaisir : l’intrigue, l’écriture et la découverte d’un monde d’initiés pas toujours très sympathique
J’ai trouvé ce livre un peu compliqué. On ne voyait pas très bien où on allait “arriver”.