3 ⸱ L’île aux arbres disparus
E. SHAFAK
Elif Shafak – FLAMMARION
Lorsque le figuier s’en mêle
Elle est turque, il est grec et ils s’aiment, mais ils vivent à Chypre et leur idylle est menacée par la guerre qui éclate sur l’île en cette funeste année 1974. Un arbre, un figuier, est témoin de leur amour, de leurs déchirures et de la douleur du déracinement. Elif Shafak nous montre une fois de plus toute l’étendue de ses talents.
J’ai beaucoup aimé ce livre. Sa construction est originale et les interventions du figuier nous rappellent un livre passionnant sur les arbres que nous avions lu il y a quelques années à la B.O
On y apprend beaucoup de choses sur l’histoire contemporaine de Chypre et la guerre civile qui a dévasté cette ile et les personnages sont attachants . .
En résumé ne passez pas à coté de ce livre.
j’ai beaucoup aimé ce livre.
Un figuier, magnifique fil conducteur entre Chypre et Londres , Une histoire contemporaine ( entre les années 70 et nos jours)
J’ai bien aimé le montage de ce roman riche de questions sur les attirances et les difficultes entre les cultures .
J’avais bien apprécié “10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange” découvert grâce à la B.O. Et maintenant avec “L’île aux arbres disparus” je suis heureuse de découvrir l’histoire mouvementée de Chypre divisée décrite par cette auteure turque.. L’originalité de la comparaison entre les hommes et les arbres révèle une écrivaine de grand talent. Bravo Elif Shafak pour votre courage à dévoiler l’Histoire.
Tous à fait de l’avis d’Agnès.
Livre magnifique plein de poésie, de tendresse et qui n’élude aucunement la réalité.
Dès les cinquante premières pages, j’ai commencé à m’ennuyer et la suite du livre m’a vraiment semblé longue.
Pourtant le sujet de Chypre m’intéressait, d’autant plus que je n’y connaissais rien. Ce n’est d’ailleurs pas ce livre qui m’a aidée à entrer dans le sujet et je me suis documentée aussitôt après l’avoir lu. En se concentrant sur quelques fragments d’épisodes, même clef, il manquait totalement la vision. A propos de 1974, il est par exemple symptomatique que le départ de la mère grecque et chrétienne de Kostas, qui quitte tout pour fuir dans le Sud de l’île, soit évoqué en une demi phrase alors que son destin est emblématique de ceux de bien des Cypriotes déplacés en 1974.
Cette ennuyeuse lecture m’a amenée à réfléchir sur ce qui fait qu’un livre est bon ou mauvais.
En tous cas les dialogues qui sonnent faux, la succession de chapitres avec des narrateurs différents qui sent vraiment l’atelier d’écriture, le parti pris qui se veut original de donner la parole à un arbre (avec tout l’anthropomorphisme sous-jacent), les lourds indices laissés partout, les personnages figés dans leurs rôles, le sentimentalisme mal servi par un style qui ressemble à celui d’une mauvaise série télé, … tout sonne faux.
Ce livre nous parle de l’histoire dramatique d’un pays dont on entend très peu parlé. Le récit est fait avec beaucoup de poésie, et raconté d’une façon qui nous change d’autres lectures.