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De notre monde emporté

24 ⸱ De notre monde emporté
C. ASTOLFI

Christian Astolfi – LE BRUIT DU MONDE
Les gars de La Seyne

1979. Narval entre aux chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, et le lecteur à sa suite découvre des hommes qui vivent par et pour les chantiers. Barbe, Filoche, Cochise, c’est tout un monde qui nous est conté, avec ses espoirs, ses vies, ses amours, ses amitiés, ses tragédies. Le roman est servi par une très belle langue et se clôt par un bouleversant hommage au père et à ces hommes trahis par l’histoire.

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3.5 basé sur 4 avis

VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

4 thoughts on “24 ⸱ De notre monde emporté”

  1. Stanie

    Livre qui pourrait être intéressant mais le style est ennuyeux, et je n’ai pas accroché.
    Même si je comprends que ces gens soient perturbés par la fermeture des chantiers, cette recherche de maintenir à tout prix le passé m’a profondément ennuyé

  2. Colette

    C’est le premier livre de 2023 que je lis. Habitant le Sud-Est l’histoire des Chantiers navals de La Seyne sur Mer m’intéresse particulièrement. L’écriture n’est pas extraordinaire mais l’auteur parvient à nous faire vivre les personnages comme s’ils étaient nos proches. Leur histoire nous touche parce que des ouvriers qui travaillent avec courage et fierté alors que les patrons savent le danger qui les menace sans rien dire est d’actualité.

  3. ELISABETH

    Évidemment, ce n’est pas drôle ce récit dont le sujet central est l’empoisonnement par l’amiante dans les sites industriels de la France des années 1970-1980 quand la dangerosité de cette dernière était déjà scientifiquement établie. Tout le scandale, criminel, est là. C’est aussi une description de la mort de l’industrie française et l’évocation de milieux ouvriers.
    Le récit est empreint d’une nostalgie qui englobe, pêle-mêle, la fin du travail en équipe, de la fierté du travail industriel, un amour perdu, mais il évoque aussi une rage impuissante qui sort de sa résignation pour passer à l’offensive.

    Le tout est joliment écrit et finalement très pédagogique ;ne retrouve-t-on pas là un des rôles fondamentaux de la littérature : utiliser la langue pour dénoncer le scandale ?

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