20 ⸱ Wild wild Siberia
J. HAVEN
Josh Haven – BUCHET-CHASTEL
Fric-frac à Irkoutsk
John et Petr ne sont pas vraiment sympathiques, mais à les voir parcourir les territoires russes pour tenter de faire main basse sur un groupe gazier en voie de privatisation, on se prendrait presque de pitié pour eux. En effet, aux prises avec la mafia et l’armée, on peut raisonnablement douter de leurs chances de survie. Un thriller qui s’appuie sur des épisodes bien réels.
Je n’ai réussi ni à rentrer dans ce livre ni à le finir.
J ai tout lu. D une traite
Quelle aventure !
on se laisse porter par cette aventure
illisible et si mal écrit *impossible !
Sur fond de démantèlement des grosses entreprises étatiques de l’ex URSS, on assiste à la main-mise sur celles-ci, au début des années 1990, par les oligarques russes, mais aussi les financiers du monde occidental dont John Mills est ici l’incarnation.
Si bien bien que ce roman est davantage une histoire américaine dans un contexte ex-soviétique pour l’exotisme, que quelque chose de russe. D’ailleurs le ton est donné dès le début avec l’allusion à la ruée vers l’or dont e jeune financier rêve et à laquelle il choisit de participer. Tout est donc très américain : Les hôtels de luxe, l’omniprésence de dollars qui permettent de tout acheter, la consommation de bière à toute heure de la nuit et du jour et, comme lors de la conquête de l’ouest, la présence des femmes qu’on peu acheter sans compter les violences physique à répétition. Comble de l’américanisme, un petit débat sur le caractère moral, ou immoral c’est selon, de l’opération envisagée. Discussion « heureusement » conclue (page 106, non sans recourir à Adam Smith et son libéralisme. Le sujet de ce livre est bien plus le rapport à l’argent des financiers occidentaux qu’une évocation de la Russie, réduite ici à quelques clichés : le froid, l’étendue géographique, les garde du corps et autres gorilles, les nouveaux riches.
Une fois qu’on a compris que le héros va mener son aventure à bien, les péripéties semblent aussi artificielles que répétitives. A ce moment-là, cela devient un peu long.
J’oubliais l’introduction très manipulatoire qui plonge le lecteur dans un contexte anxiogène.