20 ⸱ Nos petits mondes
C. AZUMAH NELSON
Caleb Azumah Nelson – DENOEL
De la musique avant toute chose
Stephen est terriblement déçu lorsqu’il apprend qu’il ne peut intégrer la fac de musicologie. Londonien d’origine ghanéenne, il est à la lisière de plusieurs mondes et nous entraîne à sa suite, trois étés durant. Beaucoup de choses dans ce texte rythmé par la musique et la danse et où le lecteur est invité à goûter la cuisine ghanéenne dans une explosion de saveurs.






Le livre m’est tombé des mains. Il n’a réussi à m’embarquer ni à Londres, ni en Afrique, ni dans la musique, ni dans la diaspora du Ghana. Aurais-je dû m’accrocher?
Cela m’a demandé un effort pour rentrer dans ce livre, quitter le confort de ma culture et me laisser apprivoiser par” un ailleurs”. J’ai aimé l’ambiance de ce livre, son rythme, l’approche de la vie d’immigré : créer « nos petits mondes » pour être confortable ; garder le rythme musical, danser et danser encore, le tout agrémenté d’épices…
Un texte et des personnages plein de sensibilités et d’ émotions.
Une communauté ghanéenne à Londres – un peu long, trop de références à la musique (que l’on peut passer sans perdre le fil du roman)
Les tribulations adolescentes du héros sont aussi ennuyeuses que répétitives. Les énumérations de titres de jazz, émaillées d’exclamation, n’ajoutent rien à ce texte insipide. Souvent inexistantes, les descriptions cèdent la place à des évocations de succession d’actions, évoquée de façon vraiment inintéressantes.
La seule dimension intéressante est celle de l’émigré ghanéen en Angleterre. Pour cela lire les cinq pages suivantes : 47, 70, 157, 166, 201, 252 … cela évite d’en lire 329 de plus.
Très intéressant ! l’auteur nous parle de la vie de ces familles qui ont quitté l’Afrique pour venir survivre à Londres.
Le sujet n’est pas la cuisine du Ghana, qui agrémente les chapitres, mais bien la volonté de vivre et de s’épanouir malgré tout,
et la musique est une raison de vivre.