12 ⸱ Tous tes amis sont là
A. DULOT
Alain Dulot – LA TABLE RONDE
Il est mort le poète
8 janvier 1896. Paul Verlaine est en route pour sa dernière demeure. Et pour l’accompagner, une foule d’amis divers et variés traverse Paris, de la Montagne Sainte-Geneviève jusqu’au cimetière des Batignolles. Alain Dulot prend prétexte de ce dernier voyage pour nous raconter le poète, son génie, ses amours, sa folie et ses amitiés.
style très vivant, j’ai beaucoup appris sur Verlaine et sa folie
Une plongée interessante dans la vie de Verlaine.
Le parti pris de l’auteur de s’adresser au poète le jour de son enterrement ajoute du relief au récit.
Le récit est entraînant et la lecture facile.
Le dernier tiers du livre est peut-être un peu long, je mets donc un 3.
Verlaine, Rimbaud et ce monde littéraire génial et ambigu se racontent autour des derniers instants de Verlaine! Une prouesse parfois tirée par les cheveux.
Ce n’est pas que ce livre soit gros mais il est déjà trop long pour son contenu. Il s’agit en effet d’évoquer la vie de Verlaine à rebours, le jour de son enterrement étant au centre du récit. Sont évoqués ici divers événements de la vie du poète, tels qu’ils ont été relatés par ses proches, le tout dans un discours à la seconde personne qui s’adresse à Verlaine lui-même. C’est bien ennuyeux et pourtant Verlaine est en soi un bien beau sujet.
Un joli livre bien écrit sur l’époque et qui en outre fait visiter la ville mais … je me suis un peu ennuyée.
Découverte sympathique de Verlaine, plus attrayante qu’au lycée ! Alain Dulot a choisi de s’adresser à Verlaine, procédé qui favorise la lecture. Mais la dernière partie, le trajet de l’église Saint Etienne du Mont au cimetière des Batignolles est moins agréable, je m’y suis ennuyée.
3/5
J’ai apprécié la proximité que prend l’auteur en s’adressant à Verlaine tout au long de la 1° partie du livre .
Ici encore on touche l’ intéret de faire la part des choses entre l’oeuvre et l’homme !
J’ai bien aimé me remémorer Verlaine et certains de ses contemporains. L’auteur fait référence au livre “Verlaine, sa vie, son oeuvre” de Lepelletier, un proche de Verlaine, que je vais consulter par curiosité sur Gallica, de même que des journaux de l’époque sur le “J’accuse!” de Zola et l’enterrement de Verlaine.
Un livre si court et pourtant si ennuyeux. L’auteur passe d’une anecdote de la vie privée de Verlaine à une autre. La construction du roman qui lie la géographie des lieux aux détails de la vie de Verlaine amuse pour les vingt premières pages puis lasse. Et quand on comprend que la deuxième partie répète le même schéma (cette fois sur les pas du convoi mortuaire), c’est désespérant. La répétition ne rend pas l’alcolisme de Verlaine moins sordide, les spéculations sur ses amis ne rendent pas sa bisexualité plus interessante. Rien dans ce livre ne nous rapproche de la beauté de l’écriture. Décevant.