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Grand Angle
S. SOMEKH

Simone Somekh – Mercure de France

Ezra, un jeune juif élevé dans un milieu ultra-orthodoxe de Boston, est chassé de son école pour une photo jugée scandaleuse. Il va dès lors se construire contre son milieu d’origine et se bâtir une carrière de photographe de talent. Mais un jour, un voyage en pays d’Islam… Le premier roman étonnant d’un jeune italien de vingt-cinq ans.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

10 thoughts on “Grand Angle”

  1. Michel78

    Très documenté sur les rites, tabous et lois des juifs ultra-orthodoxes, ce qui ne m’a pas particulièrement intéressé, c’est la peinture des caractères du héros qui donne de la valeur au récit. Sans renier sa judaïté, il se libère de l’empreinte familiale et de la communauté locale qui l’étouffe et poursuit à New York son rêve de photographe où ses dons mais aussi sa volonté de ne pas suivre les modes et d’oser aller vers ce qu’il croit, lui ouvre un avenir qu’il rejettera finalement pour se reconstruire.

    Note 3

  2. Poque

    Un récit très attachant et une étude très fouillée de la personnalité de ce garçon qui veut tout à la fois pouvoir exercer le métier qu’il a choisi, rompre avec le milieu ultra-orthodoxe dans lequel il a été élevé en luttant contre les exclusions qu’il génère et malgré tout retrouver ses racines juives ancrées en lui-même. On suit avec passion son évolution au fil des pages. Personnellement, j’ai dévoré ce livre. Note : 5

  3. Thomas CLERMIDY

    Ezra vit dans un milieu juif ultra-orthodoxe de Boston. Mais il ne veut pas suivre la destinée familiale et décide de tout plaquer et de se consacrer à la photographie. Un premier roman bien maîtrisé, bien écrit, passionnant du début à la fin. Note 4

  4. Conseil

    La révolte d’un adolescent contre sa mère et son père et la frange ultra-orthodoxe de la religion juive : « … un monde de tabous et d’interdictions, un monde de certitudes et règles strictes… ». Sa tante et sa passion pour la photographie lui ouvriront les portes de la liberté. Un gouffre entre son enfance et son métier de photographe de mode.
    A lire pour découvrir les interdits de l’ultra orthodoxie et les drames quelle peut générer (ignorance et rejet des homosexuels)

  5. SNOP30

    Très instructif à propos d’une communauté d’ultra-orthodoxes. … Ce garçon est très doué et absolument décalé dans les mondes qu’il traverse. J’ai lu cet ouvrage avec intérêt

  6. Geneviève RITZENTHALER

    Absolument passionnant ! dévoré en trois heures…
    Pas de pathos, mais une bonne analyse de ce milieu intégriste juif complètement refermé sur lui-même et dont le jeune héros, à la fois victime et bourreau, a tant de mal à échapper…
    Echappe-t-on à son enfance, quelque qu’elle soit ?

    j’ai mis 5.

  7. Vienne

    Extra et intéressant à compléter avec la série Netflix “unorthodoxe”.

  8. Marie L.

    Ce livre est interessant, le ton est juste. mais…
    pour ceux qui ont lu “Je m’appelle Asher Lev” de Chaim Potok (paru en 1972) les parallèles sont trop nombreux. Au final c’est la même histoire, le même enferment, la même libération du même milieu. L’artiste peintre est juste devenu photographe et l’histoire se passe de nos jours et non plus en 1950…
    Le rythme est peut-être plus rapide mais l’original reste plus puissant, plus prenant.

  9. Kty

    Sans reprendre l’histoire relatée dans les précédents commentaires, j’ai apprécié ce livre par son écriture fluide, très facile à lire, par ce qu’il “dévoilait” de la culture juive orthodoxe et de ce qu’elle considère comme déviant.. Question sur la construction identitaire.

  10. ELISABETH BERGERON

    Le début est assez attrayant parce que bien vu de l’intérieur par le jeune héros de ce livre, ressenti. Ensuite, c’est comme un roman d’apprentissage mêlé de sucess-story américaine dans le milieu de la photo de mode où il s’agit de quitter sa famille et d’aller voir le vaste monde (ce qui dans le cas précis n’est pas très loin car le milieu d’origine d’Ezra est si étroit que tout est en dehors). Il y a une tentative de confrontation entre les deux univers, OK, il y a la relation ambivalente que le jeune homme a avec sa communauté d’origine, bien. Et puis cette fin ridicule où au seuil du succès Ezra quitte Bahrein en pleine révolution pour se réfugier en Israël un « lieu libre » (page 196). Tout ça sent le collage de faits disparates.

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